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- Les rythmes scolaires : sujet sensible pour les communes isolées ....
Et oui, les municipalités sont confrontées depuis quelques mois à cette loi réformatrice du rythme scolaire. Les élèves ainsi que les parents peuvent trouver cette mesure intéressante mais ces changements concernent également les emplois de temps familiaux. Les ménages français ont pu mesurer que ces bouleversements interviennent dans le déroulement d'une journée d'un enfant.
Modifier les habitudes des enfants durant une semaine d'école fait évoluer les cadences de travail et de détente d'un enfant. N'oublions pas que en dehors de ce sujet, il reste également le coût des prestations proposées aux parents et aux enfants. L'intérêt public et les municipalités qui ont opté pour l'application de cette loi sont financées en partie par le gouvernement. Mais suite au remaniement du gouvernement, les communes perdront ce financement.
Est-ce un bien ou au contraire un mal pour les commune isolées ? Ce sujet demande une réflexion en profondeur de nos communes et de nos élus.
Pensez vous que nos élus privilégieront l'intérêt collectif à l'épanouissement de nos enfants ?
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À Paris, par exemple, la réforme scolaire aura coûté 62,6 millions d'euros pour sa première année d'application.
Le financement. Ou le talon d'Achille de la réforme des rythmes scolaires. C'est ce point faible qui rassemble contre le texte des élus de tous bords et le Snuipp, principal syndicat d'enseignants du premier degré. Les premiers mettent en avant une charge imposée par l'État, quand le second s'inquiète d'une réforme à plusieurs vitesses, qui aboutirait à des inégalités périscolaires selon la richesse respective des territoires.
À Paris, la réforme aura coûté, pour sa première année d'application, 62,6 millions d'euros. Si l'on déduit de cette somme les aides venues de l'État, le coût net pour la capitale est de 33,7 millions. Soit un montant annuel par élève de 195 euros.
Paris dépasse donc l'enveloppe moyenne de 150 euros évaluée par l'Association des maires de grandes villes de France. Cette addition élevée n'a pas empêché les critiques…
Une «garderie améliorée»
À Aubervilliers, la projection est aussi dépassée: 200 euros par enfant, soit 1,3 million déboursés par la Ville, en plus de l'aide de l'État (500 000 euros). «1 200 ateliers pour 7 000 élèves. Nous avons fait le choix d'une offre de qualité», avance-t-on à la mairie.
Du côté des maires ruraux, on explique que l'on s'en tient généralement aux 150 euros par enfant. Et que, dans de telles conditions, l'offre se résume à une «garderie améliorée». Mais que se passera-t-il à la rentrée 2015? Face aux demandes pressantes des maires, le gouvernement a consenti à débloquer un «fonds d'amorçage» pour 2013, reconduit en 2014.
Dans ce cadre, les communes sont soutenues à hauteur de 50 euros par élève, auxquels s'ajoutent 40 euros pour les communes en difficulté. Et après? Depuis le décret Peillon, les maires réclament, en vain, une pérennisation du fonds.
En chiffres
24 000 communes qui ont une école doivent modifier les rythmes scolaires
83% Le nombre de communes qui doivent passer aux 4 jours et demi à la rentrée 2014
900 C'est en millions d'euros le coût annuel estimé de la réforme selon le calcul de l'Association des maires de France (AMF)
370 C'est le montant du fonds d'amorçage débloqué en 2014 par l'État pour aider les communes
62,6 C'est le coût de la réforme en 2013 pour la Ville de Paris.
d'après le Figaro
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Voici un document à lire sur les rythmes scolaires ...
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Tags : territoire, isolé, école, éducation, rythme, parent, enfant
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