• - Un exemple de changement de voie professionnelle : le secteur agricole ...

    Voici le témoignage d'une personne qui changea d'activité pour se retrouver confronter aux difficultés sociales, économiques et humaines du monde agricole et des territoires ruraux.

    Un exemple à suivre pour les plus courageux (ses) d'entre nous ...

    L'économie française connaît une hausse importante du nombre de demandeurs d'emploi - Peut être que cet exemple va faire naitre des vocations aux chercheurs d'emploi ...


    A lire rapidement ...


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    «Avant de devenir fermière j’étais infirmière» avoue Florence qui depuis dix ans milite pour la place de la femme dans l’agriculture.

    Il aura fallu attendre les années 2000 pour que ces dames participent enfin aux élections professionnelles et qu’elles ferraillent fort pour obtenir un statut d’agricultrice à part entière.

    Aujourd’hui, Florence, 36 ans trois enfants, peut enfin vivre de son travail sur l’exploitation familiale à Lescure reprise depuis les années 90 par son époux Christophe.

    85 hectares, principalement des herbages et 10 hectares de terres labourables (céréales, luzerne, foin) destinés à l’autonomie alimentaire de leur troupeau de Limousines, 60 mères et leurs veaux.

    En s’associant à cette aventure, Florence a décidé de créer de la valeur ajoutée sur l’exploitation en développant la vente directe: «au départ j’avais le statut de conjoint collaborateur qui ne m’apportait pas les mêmes garanties qu’un chef d’exploitation.

    Après, nous sommes passés en EARL puisque le GAEC est interdit entre mari et femme, et j’ai développé la vente directe depuis 2001, en vitesse de croisière depuis 2009.

    Aujourd’hui on arrive à dégager un revenu supplémentaire sur un mi-temps car j’ai d’autres activités, j’ai trois enfants et une implication dans la vie associative
    »


    Depuis deux ans en conversion bio, l’exploitation va être certifiée au 1er novembre 2012.

    Là aussi, une philosophie de travail: «nous militons pour faire évoluer les pratiques culturelles et déjà depuis plusieurs années nous évitons d’utiliser les antibiotiques si ce n’est pas nécessaire, je me suis formée à l’homéopathie, à la phytothérapie… on manque de formation et d’information en Ariège»

    Quant à la vente directe, Florence s’est délibérément tournée vers la ville: «les gens cherchent de plus en plus la qualité, la traçabilité, que l’on réponde à leurs questions… on a essayé de faire évoluer les choses avec les consommateurs pour devenir consom’acteurs»

    Depuis 2011, Florence a monté avec d’autres producteurs une épicerie sous forme de coopérative agricole, «Le Récantou», où l’on retrouve en vente directe des produits respectueux de l’environnement et de la charte de l’agriculture paysanne.

    « - Une Charte "Mieux vivre ensemble" dans les territoires ruraux ...- Un bref bilan des aides apportées aux territoires ruraux défavorisés ... »
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