• - Le scandale ou non de la viande de cheval ...

    L'affaire de la viande de cheval, étiquetée comme de la viande de boeuf dans des plats préparés surgelés, a fourni une publicité surprise aux quelque 700 bouchers-chevalins encore en activité.

    Le cheval a la cote

    Éric Vigoureux, le président du groupement des bouchers chevalins de France, se frotte les mains : grâce à la couverture médiatique dont a « bénéficié » la viande de cheval, depuis un mois, les ventes ont grimpé de 10 % à 15 %. Une bouffée d'oxygène pour les boucheries chevalines dont le nombre s'est effondré, ces dernières années. « Il y a un regain d'activité [...] Dans les bureaux, les lieux de travail, tout le monde en parle et donc ceux qui en consomment déculpabilisent », explique-t-il.

    Le goût des Français pour la viande de cheval remonte seulement au XVIIIe siècle, quand les révolutionnaires réquisitionnaient les chevaux de l'aristocratie pour manger à leur faim. Aujourd'hui, le cheval ne représente plus que 0,3 % de la consommation de viande en France. Depuis le début des années 1980, on est passé de 85 000 tonnes à moins de 20 000 tonnes consommées par an. Aujourd'hui, 60 % environ de la viande de cheval consommée en France est importée, selon l'organisme public FranceAgrimer.

    Et pendant ce temps...

    Le scandale gagne du terrain. Les autorités sanitaires tchèques ont à leur tour découvert de la viande de cheval dans des lasagnes produites par Tavola, au Luxembourg. Des barquettes de marque Findus ont aussi été retirées des rayons à Hong Kong. De son côté, la Chambre des communes britannique a procédé, « par précaution », au retrait de quatre produits de boeufs des menus des députés.

    Spanghero accuse

    À Castelnaudary (Aude), les perquisitions se poursuivent dans le groupe d'élaboration de produits à base de viande. Selon le gouvernement, l'entreprise a triché sur l'étiquetage et a sciemment revendu du cheval pour du boeuf. Hier, la direction de l'entreprise a accusé le gouvernement d'avoir porté atteinte à sa présomption d'innocence.

    Un étiquetage détaillé

    C'est ce que réclament les acteurs de la filière viande réunis, hier, pour leurs premiers états généraux

    « - vacances d'hiver à destination des stations de sports d'hiver ...- Et si les retraités étaient les nouvelles poules aux oeufs d'or ... »
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