• Conclu entre la Région, l’Etat et leurs partenaires (RTE, ADEME et ANAH) en décembre 2010, ce pacte prévoit la production, à lhorizon 2020, de 1 010 MW provenant des EMR, en complément des 240 MW, actuellement produits par l’usine marémotrice du barrage de la Rance.

    Eolien offshore, hydrolien, houlomoteur : vents et courants porteurs pour la région

    Cet enjeu est à la fois ambitieux et modeste au regard des gisements exceptionnels d’une région maritime comme la Bretagne : au-delà du projet, bien engagé, de l’éolien offshore posé en baie de Saint-Brieuc (500 MW à l’horizon 2017), les richesses existent bien évidemment en matière d’hydrolien, sur le site de Paimpol-Bréhat, avec la ferme pilote d’EDF et la future plate-forme d’essais, mais aussi au large de Ouessant (hydrolienne Sabella) et dans le raz de Sein où les courants marins sont particulièrement forts.

    Á plus long terme se profilent des opportunités en matière d’éolien offshore flottant, au  nord comme au sud de la Bretagne avec, notamment, le projet de site d’essais WINFLO qui associeDCNS et Nass&wind au sud de l’île de Groix. Dans le domaine de l’houlomoteur se dessine également le projet d’une ferme pilote, porté par DCNS et Fortum.

    Bretagne : terre de réseaux

    Mais la force de la Bretagne ne repose pas seulement sur ses vents et marées : elle est aussi terre de réseaux et le développement des EMR a très vite réuni des industriels et chercheurs autour du Pôle mer Bretagne, de Bretagne Pôle naval et d’IFREMER, mais aussi des élus, pêcheurs et autres usagers de la mer. Dans le domaine maritime comme dans d’autres, la concertation joue un rôle déterminant. Ainsi la Bretagne est t’elle la première région française à s’être dotée d’une politique de gestion intégrée de la zone côtière, dite GIZC, qui s’est traduite par une Charte des espaces côtiers bretons, signée entre la collectivité et plus de 120 professionnels de la mer et du tourisme, des collectivités, associations et organismes scientifiques.

    Au cours de cette journée dédiée aux EMR, la Région Bretagne a souhaité insister sur ce maillage : richesse du tissu industriel, susceptible d’accompagner l’émergence de la filière (plus de 220 entreprises), qualité des équipes de recherche impliquées (une dizaine) et des dispositifs de formation existants sur le territoire (plus de 20 établissements allant des 4 lycées professionnels maritimes aux écoles d’ingénieur de niveau international comme l’ENSTA Bretagne).

    Pour soutenir les projets EMR, la Région investit sur le port de commerce de Brest

    Dès l’émergence des projets éoliens et hydrolien, la Région s’est engagée à accompagner les acteurs des EMR en Bretagne mais aussi à investir dans ses propres infrastructures, en l’occurrence le port de commerce de Brest, dont elle est propriétaire, afin d’y faciliter des opérations de réception, stockage, assemblage ou maintenance des machines, au bénéfice des différents porteurs de projet. Ainsi, l’aménagement du polder de Brest (nouveaux quais et aires de déchargement), d’ici à 2016, nécessitera un investissement de la collectivité de 135 M€.

    En conclusion, Pierrick Massiot a rappelé « cette forte synergie entre acteurs, industriels, chercheurs, collectivités, chambres consulaires, agences de développement économique, dont Bretagne développement innovation », en ajoutant qu’elle avait sans doute joué en faveur du choix de Brest pour l’implantation du siège de l’institut France Energies Marines et de l’installation d’EDF au large de Paimpol-Bréhat, pour ses premiers tests EMR.

    Enfin, cette journée a été l’occasion d’annoncer l’organisation à Brest, les 10 et 11 avril prochains, de Thétis EMR, seul événement professionnel en France entièrement dédié aux énergies de la mer et à l’ensemble des filières qui y sont liées. Après Bordeaux en 2012, la Bretagne se réjouit d’accueillir ce carrefour d’échanges, unique en son genre et d’envergure internationale, sur les énergies du futur.

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  • Un article vient d'être publié sur le bio et ses bienfaits. Pour avoir des avis pls ou moins trnchés sur ce sujet, je vous ai remis le texte.  Je vous demande de lire et d'imaginer notre vie sans le bio et ses atouts.

     

    Pourquoi la société nous rabache les oreilles avec le slogan : Le bio est obligatoire et pourquoi "manger des fruits" est nécessaire à notre santé ?

     

    Donnez moi votre avis ...

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    Le bio n'est pas meilleur pour la santé


    Une étude américaine n'a pas décelé d'avantages nutritionnels ou sanitaires significatifs.

    Faut-il encore manger bio? La question mérite, une nouvelle fois, d'être posée après la publication cette semaine dans la revue Annals of Internal Medicine, d'une étude dont les conclusions montrent clairement que les aliments issus de l'agriculture biologique ne sont pas meilleurs pour la santé que ceux produits par l'agriculture conventionnelle ou «chimique». Alors que le consommateur les paie en moyenne, et au bas mot, 25 % plus cher!

    Cette fois, le coup est parti des États-Unis. Souhaitant répondre avec des arguments solides aux patients qui leur demandent s'ils doivent ou non «passer au bio», des médecins de l'université de Stanford ont épluché pas moins de 237 études scientifiques dans lesquelles aliments biologiques et conventionnels étaient comparés de façon rigoureuse.

    L'exception du phosphore

    À leur grand étonnement, les chercheurs ont constaté qu'il n'y avait pas de différence significative entre les deux catégories de produits. Que ce soit sur le plan des apports nutritionnels ou de la réduction des risques sanitaires. «J'ai été totalement surprise», avoue le principal auteur de l'étude, le Dr Dena Bravata, qui ne s'attendait visiblement pas à un tel résultat.

    Contrairement à ce qu'affirment les promoteurs ou les adeptes de l'agriculture biologique, le contenu en vitamines, en minéraux, en protéines ou en lipides est à peu près le même dans les aliments bio et non bio. Seul le phosphore fait exception avec un avantage significatif pour les premiers, mais comme les carences sont rares, l'intérêt sanitaire est faible. Dans la catégorie particulière des fruits et légumes, les chercheurs avouent ne pas avoir été capables de déceler la moindre différence, même après avoir passé en revue des «tonnes d'analyses», selon l'expression du Dr Bravata.

    Pas significativement plus pollués

    Plus surprenant encore, les médecins californiens ont constaté que les aliments conventionnels n'étaient pas significativement plus pollués ou néfastes pour la santé que leurs homologues bio. Certes, le fait de manger des fruits et légumes bio réduit en moyenne de 30 % l'exposition aux pesticides, en particulier chez les enfants. Mais le Dr Bravata note que les concentrations en résidus des fruits et légumes conventionnels ne dépassent pas les limites sanitaires autorisées. En outre les produits bio ne sont pas totalement exempts de pesticides… Par ailleurs, l'une des études analysées par l'équipe de Stanford suggère que le léger excès de pesticides retrouvé dans les urines d'enfants proviendrait des insecticides domestiques (antimoustiques) plutôt que de leur alimentation.

    Sur le plan microbien, les risques de contaminations bactériennes (en particulier lesEscherichia coli, responsables d'une quarantaine de morts l'an passé du fait de la contamination de graines germées bio) sont identiques quel que soit le régime, bio ou non. Seule différence, le risque de présence de bactéries résistantes à certains antibiotiques est 33 % plus élevé dans la viande de poulet ou de porc non biologique. Les rares études portant directement sur la santé humaine (17 seulement sur le total) n'ont pas non plus mis en évidence de surcroît de maladies allergiques de type asthme ou eczéma chez les consommateurs de produits non bio.

    Protection de l'environnement et bien-être des animaux d'élevage

    Ce n'est pas la première fois, au cours des dix dernières années, que les bénéfices réels ou supposés de l'alimentation bio sont remis en question. En 2003, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, aujourd'hui Anses) avait déjà conclu que «les faibles écarts» constatés entre les deux catégories de produits «n'apparaissent pas significatifs en terme d'apports nutritionnels». Six ans plus tard, la Food Standards Agency, l'équivalente anglaise de l'Afssa, aboutissait à la même conclusion après avoir procédé à l'examen de 162 études scientifiques publiées sur le sujet au cours des 50 dernières années. Et en mai 2010, deux chercheurs de l'Inra, Gérard Pascal et Léon Guéguen, ne décelaient pas eux non plus «d'avantage nutritionnel ou sanitaire significatif».

    Les médecins californiens affirment que leur but n'est pas de dissuader les consommateurs de se tourner vers le bio mais d'éclairer leur choix. «Si on laisse de côté les aspects sanitaires, il y a bien d'autres raisons d'acheter des aliments bio», note le Dr Bravata en citant les préférences de goût (même si, là encore, aucune étude n'a mis en évidence de différences significatives), la protection de l'environnement ou le bien-être des animaux d'élevage. Certes, sauf que ces préoccupations ne sont pas l'apanage des seuls agriculteurs bio. De plus en plus d'agriculteurs conventionnels, aussi bien en France qu'aux États-Unis s'engagent dans une démarche de qualité qui n'a rien à leur envier (réduction des apports d'engrais et de pesticides notamment). Le tout sans vendre leur production notablement plus cher…

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  • Près de Nice, une commune a acheté des terres et embauché une agricultrice pour produire des légumes servis dans les cantines solaires.

    Arboricultrice quinquagénaire, elle a été embauché en mars pour cultivé les terres du Domaine de Haute-Combe. Dans cette région où le terrain vaut de l'or, la muncipalité a  préempté ces terres, les arrachant à un prometteur.

    Quinze tonnes de légumes certifiés bio : c'est l'objectif pour la 1ère année d'exploitation. En 2013, l'objectif est d'atteindre 100% de la consommation.

    Sur les 1200 repas servi à l'école sont bio. Légumes, fruits, laitages, viande de boeuf et une partie de l'épicerie proviennent de producteurs bio locaux. L'an dernier, la commune  décidé de produire elle-même ses légumes pour maîtriser l'approvisionnement et les coûts et réduire le transport. Une expérience unique en France.

    L'autre intérêt est d'encourager les enfants à jardiner. Ces actions pédagogiques sont essentielles pour enseigner le goût à l'effort et aussi pour rappeler que le travail de la terre était l'unique activité de nos anciens.

    Ces actions peuvent être reproduites dans n'importe quelle région de France.

    Alors, de la volonté et du courage et les fruits seront beaux ...



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  • Croyez vous que les territoires ruraux vont disparaitre dans l'avenir ou que les territoires vont "manger" les villes .

     

    Dites moi ce que vous en pensez ...

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  • La loi « littoral », créée en 1986 pour limiter l'impact immobilier sur l'environnement en bord de mer, fait l'objet de contournements multiples. En Bretagne, la forte hausse de la population résidant en bord de mer a conduit à une importante urbanisation, parfois au détriment de la loi.

    Le Finistère, l’un des départements les plus sauvages de France est, jusqu’à présent, l’un des plus préservés. Pourtant, même ici, « le littoral de la presqu’île bretonne est grignoté peu à peu, de manière insidieuse », s’insurge Jean-Yves Quémener, le président de l’Association Force 5 qui milite pour la préservation de l’environnement en baie de Morlaix. A Plougasnou, au lieu dit ''les Roches jaunes’’ de Saint-Samson, une vieille bâtisse construite historiquement sur l’estran et récemment agrandie, illustre bien cet appétit des promoteurs immobiliers, prêts à tout pour monétiser le littoral.
    La brochure d’Odalys est pour le moins explicite : « Plougasnou est un village typiquement breton qui offre 17 km de côtes découpées et préservées, des richesses architecturales, des plages de sable fin et des criques rocheuses. La côte présente de nombreux points de vue sur la baie, notamment depuis la presqu’île de Terenez. Un port de plaisance à flot, doté de 600 places et un projet à Plougasnou (Port de Primel) pour les amateurs de voiles… ». Vous l’aurez compris, 17 km de potentiel à construire avec, en plus, des infrastructures qui vous satisferont - le Port de Primel, dont le nombre de places risque d'être moins important que l'espère Odalys reste un sujet polémique de par son impact potentiel sur l’environnement.

    Une commune concilianteFi de tout cela pour les promoteurs, tout est bon pour accueillir les touristes parisiens « au pied d’une magnifique plage de sable fin, abritée des vents du large ». Comme sur les cartes postales ! Et, pas de problème, la mairie de la commune est conciliante.
    A Plougasnou, elle a d’ailleurs accordé son permis de construire, sans sourciller. Visiblement, la Préfecture n’a rien trouvé à dire non plus. Après tout, un garage en sous-sol qui a tout de même été annulé alors qu’on est au bord de l’eau (sic !), une piscine avec vue sur mer, une importante part de bâtiments neufs qui n’ont rien à voir avec l’ancien, le tout « au milieu d’une zone qui ne ressemble pas du tout à une zone urbanisée », comme le détaille Blanche Magarinos-Rey, avocate spécialisée en urbanisme et environnement. Plus remarquable encore à Plougasnou : les Bâtiments de France ont, à l’époque de la demande de permis de construire, donné « un avis défavorable à la construction-rénovation de ce bâtiment ! », reprend Jean-Yves Quemener. « Ce type d’avertissement alerte d’habitude les élus communaux. Rares sont les permis de construire qui sont validés avec un avis défavorable des Bâtiments de France », s’étonne encore Blanche Magarinos-Rey. L’avis de l’architecte des Bâtiments de France est pourtant très clair : « Le projet présenté, par ses volumes, sa densité… est de nature à porter atteinte à la qualité du site protégé. Les modifications proposées contribuent à appauvrir le projet » ! Pas de quoi s’inquiéter, visiblement, pour les élus que nous avons interrogé et autres hauts fonctionnaires qui n’ont pas hésité à donner leur aval sans tiquer. « Surtout que nous sommes incontestablement dans la bande des 100 mètres puisque le bâtiment est construit sur l’estran ! », conclut Blanche Magarinos-Rey. La bande des 100 mètres est un point majeur de la loi littoral.

    Une loi détournée

    Créée à l’initiative de Laurent Fabius, cette loi emblématique subit des contournements de toute part ces dernières années, avec l’explosion démographique sur le littoral breton. Comme le rappelle le chercheur au CNRS, Alain Merckelbagh, auteur de l’ouvrage récent Et si le littoral allait jusqu’à la mer ! : « La loi littoral, créée en 1986, constitue ''l’union du droit et de la nature’’. Elle s’inscrit dans la perspective du développement durable.» Plougasnou n’est pas la seule commune bretonne à se gausser de la loi littoral, pourtant créée afin de limiter l’impact de l’homme sur cette bande précieuse située entre terre et mer. Comme le rappelle le géographe Yves Lebahy, auteur du livre Le littoral agressé - Pour une politique volontariste de l’aménagement en Bretagne : « Depuis la fin des années 90, une pression touristique et de villégiature s’applique d’une manière difficilement contrôlable sur le littoral breton, tant l’attrait que celui-ci suscite est fort, répondant en cela à l’engouement de populations, souvent urbaines, conditionnées par les logiques d’une société de consommation. » Et d’ajouter : « Quand on sait qu’actuellement en zone littorale, c’est-à-dire là où résident les 2/3 de la population de la Région, la moitié des constructions réalisées sont des résidences secondaires, on peut s’interroger sur le bien-fondé d’un tel besoin. » S’interroger peut-être, mais agir pour limiter les constructions et autres rénovations de bâtisses qui contribuent à l’économie du territoire au détriment de la préservation de l’environnement, sûrement pas ! « D’ailleurs, de nombreuses communes du littoral n’ont pas rédigé leur Plan Local d’Urbanisme en prenant en compte la loi littoral », rebondit Muriel Fianna, membre très active de la Fédération de Défense de l’Environnement et du Littoral (FADEL).

    Un littoral convoité

    Cette militante de longue date a fait, de cette lutte, son cheval de bataille. Elle déclare que sa Fédération a actuellement près d’une dizaine de procès en cours pour des histoires de contournement de la loi littoral, voire carrément « de situations dans lesquelles celle-ci est totalement bafouée ! ». C’est notamment le cas à Pléneuf Val-André (22), où une certaine Madame Flixot-Giscard d’Estaing a élu domicile, à la pointe du Becleu, non loin du port de Dahouet. Là-bas, deux petits bâtiments, d’une superficie totale de 55 m2, font face à la Manche, à moins de 100 mètres du bord de côte, dans une zone non urbanisée. L’éditeur Bernard Fixot et son épouse, une des filles de l’ex-président de la République, y louent une propriété depuis 2007. Malgré une demande de travaux refusée par la mairie par arrêté du 6 juillet 2007, cela n’a pas empêché le couple de les réaliser, estimant qu’il s’agissait de transformer ces
    bâtiments en maison d’habitation. L’arrêté a été attaqué par le couple Fixot devant le tribunal administratif qui vient pourtant de rejeter sa requête. Plus abracadabrantesque encore, lors de l’achat  de la maison, le Conservatoire du Littoral a tenté de préempter pour préserver le site. Mais les héritiers de la propriété ont renoncé à vendre, préférant céder un bail emphytéotique de 99 ans, renouvelable à l’envi. « Car le Conservatoire achète un prix du foncier qui, évidemment, est beaucoup moins cher que le marché de l’immobilier. Et cette situation ne plaisait guère aux propriétaires », affirme Fianna Muriel. Un autre joli coup de contournement de la loi littoral !

    La biodiversité menacéeAutre exemple d’acharnement sur le littoral, dans le Morbihan cette fois, une terre bien connue des promoteurs. D’ailleurs, Monique Cassé, directrice du Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM), qui mène le projet de Parc Naturel Régional) PNR, estimait il y a peu que « dans 40 ans, au rythme actuel, il n’y aura plus d’espaces naturels autour du golfe du Morbihan ». Mais, avec le
    récent projet de Parc Naturel, certains optimistes pensaient que la frénésie des constructeurs serait altérée. Ce n’est en tout cas pas le scénario qui se déroule à Pénestin (56). Là aussi, encore une fois, la scène a lieu sur la fameuse « bande des 100 mètres ». Marie-Armelle Echard, de l’Association Entre Mès et Vilaine a réussi à stopper (temporairement ?) la construction d’un immeuble inachevé sur le littoral. Sa méthode ? Une grève de la faim qui a conduit à l’annulation en justice du projet immobilier « des Hauts de Vilaine » à Pénestin. « Cet immeuble, ainsi que les six maisons attenantes, ont été déclarés illégaux après une longue procédure, explique-t-elle. Nous avons fait annuler les permis pour deux maisons, mais pour les deux autres, cette annulation n’a pas pu se faire pour des raisons de forme. » Elle poursuit : « Ces bâtiments sont construits sur des réserves de grand intérêt biologique. Elles abritent
    des espèces rares ! »

    Et bien que les élus régionaux tentent de responsabiliser les acteurs, par le biais notamment de la récente charte du littoral, le mouvement semble ne pas s’arrêter ans ce contournement intempestif de la loi littoral.
    Laissons conclure Yves Lebahy sur ce point : « Les zones littorales ont-elle vocation d’accueillir la moitié de la population de la planète quand on les sait si fragiles, si instables, si aléatoires sur de nombreux points ? Il ne pourra y avoir maintien et préservation de leur biodiversité qu’à la condition que nous acceptions d’y limiter notre pression anthropique et que celle-ci soit fonction de notre maîtrise des technicités visant à les protéger de toute atteinte à leur équilibres. » On en est loin. L’inexorable montée des eaux, due au réchauffement climatique, pourra peut-être bouleverser cette tendance, un scénario "vendéen", dont on a pu voir récemment les images de la bande annonce...

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  • Pour lutter contre la désertification médicale, quelques communes cherchent des solutions pour vaincre le manque de professionnels de la santé. Le monde rural ne peut lutter contre ce maux que par des initiatives communales ou personnelles.

     

    Des projets à encourager ...

     

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  • Elles perdent du terrain chaque année au profit de la ville et des zones commerciales. En Ile-de-France, la disparition progressive des terres agricoles inquiète le monde paysan, qui s'alarme de la pression foncière liée à l'étalement urbain.

    Parcelles coupées en deux par des infrastructures routières, champs dévorés par les lotissements... "L'agglomération parisienne avance comme un rouleau compresseur. Ca fait des années que ça dure mais plus le temps passe, plus c'est inquiétant", soupire Damien Greffin, président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) d'Ile-de-France.

    Chaque année, la région perd ainsi entre 1.000 et 2.500 hectares de terres cultivables, au gré de la conjoncture économique. Et la tendance ne devrait pas s'inverser prochainement, à en juger par les projets en cours.

    "Chaque commune veut son pôle d'activité, chacun veut son centre commercial", regrette Damien Greffin. "On additionne les projets qui, au final, ne sont pas tous rentables. On ferait mieux de concentrer les efforts sur certains secteurs".

    Les élus ne sont toutefois pas seuls en cause. "Si nous avons des pressions si importantes, c'est aussi de la faute de la profession, qui est la première à vouloir des terres constructibles pour se faire ou se refaire une santé", pointe Jacques Porcher, de la Confédération paysanne.

    Quand une terre est constructible, le prix du mètre carré s'envole. Et pour nombre d'agriculteurs, notamment les retraités qui ont de petites pensions, il est tentant de poursuivre une stratégie spéculative... quitte à accroître le recul de la campagne.

    Exit les maraîchers

    Pour les jeunes agriculteurs, le phénomène n'est pas sans conséquence. "Aujourd'hui, il est impossible de trouver des terres libres. S'installer, quand on a pas de foncier, est devenu très difficile", constate Pierre Bot, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs d'Ile-de-France.

    Parmi les principaux concernés: les maraîchers. "En dix ans, l'Ile-de-France a perdu 71% de ses exploitations maraîchères. En proche et moyenne couronne, elles ont quasiment disparu", souligne Julie Ruault, de l'association Terre de liens, qui aide les paysans à s'installer grâce à un réseau d'épargne citoyenne.

    Une situation paradoxale, alors que la demande de fruits et légumes de proximité est très élevée. "Les maraîchers qui s'installent n'ont aucun souci de débouchés. Il y a une très forte demande, notamment via les Amap" (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, qui mettent en lien producteurs et consommateurs), assure la jeune femme.

    Conscients du problème, les pouvoirs publics ont posé des premiers jalons pour contenir l'étalement urbain, à l'image de la Région Ile-de-France qui a intégré en 2008 à son schéma directeur la notion de "fronts urbains intangibles".

    "Sur le papier, il y a une légère prise de conscience, mais sur le terrain, rien ne change. Il y a encore beaucoup de gaspillage de terres", regrette Damien Greffin.

    Dans le "triangle de Gonesse" (Val-d'Oise), près de 700 hectares sont ainsi menacés par des projets commerciaux, dont le futur complexe Europa City. Et sur le plateau de Saclay (Essonne), de nombreuses exploitations devraient être amputées, avec la création du "cluster scientifique" prévu par le Grand Paris.

    "On n'est pas opposés à toute forme d'urbanisation. Mais dans tous ces projets d'aménagement, les terres agricoles sont des variables d'ajustement", estime Pierre Bot. "On crie +au Loup+ mais ça fait soixante ans que ça dure. J'ai peur que demain on se réveille trop tard".

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  • Depuis plusieurs années, des associations ADMR assurent le portage de repas. Ainsi, le réseau ADMR livre des milliers de repas par an ; ce service est réalisé le plus souvent en partenariat avec des acteurs locaux afin d'assurer la production des repas : EHPAD, établissements de l'APAJH, hôpital..., les communautés de communes.

     

    Ce service est essentiel. Rester chez soi quand la santé est fragile ne passe pas simplement par un cadre de vie entretenue, une maison propre... mais aussi par une alimentation équilibrée. L'ADMR intervient au domicile en accompagnant au coté de la personne aidée la préparation de repas mais aussi en assurant ce service de portage à domicile.

     

    Le service est bien sécurisé avec un travail de production, de transport bien encadré mais aussi par le regard des livreurs de repas. Ces derniers portent le repas jusqu'au frigo et un regard permet de juger de l'utilisation des aliments...

    Voici l'exemple de l'île de Noirmoutier


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