• A l’occasion de cette conférence regroupant plus de 200 personnes, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, a rappelé l’importance de la question de l’énergie alors que la précarité énergétique et le changement climatique sont autant de défis à relever.

    « Midi-Pyrénées est l’une des premières Régions à engager dès 1999 des politiques ambitieuses dans le domaine de l’énergie, à élaborer, dès 2007, un Plan Climat. C’est la 1ère Région française dotée d’un Agenda 21 reconnu par le ministère de l’Ecologie », a déclaré Martin Malvy en ouverture de cette conférence.
    « Ces politiques, nous les avons constamment renouvelées et considérablement amplifiées depuis, avec notamment notre aide à la production d’énergies renouvelables ou encore le plan Midi-Pyrénées Energies.
    Elles s’inscrivent déjà dans les enjeux de la transition énergétique. La preuve avec notre aide aux logements sociaux gérés par des organismes ou encore avec l’éco-chèque logement. Lancé il y a quelques mois, nous en avons déjà attribués 2 400 et 1 700 professionnels sont désormais partenaires de notre dispositif. Notre objectif, logement sociaux compris, est de 7 000 logements rénovés par an. Nous étudions les nouvelles mesures annoncées la semaine dernière par le Gouvernement en faveur du logement et envisagerons la possibilité d’un partenariat avec l’Etat sur la base de nos propres politiques ».

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  • Gérard Larcher, on vous a entendu plaider en faveur de la ruralité. Elle est vraiment menacée par l'acte III de la décentralisation tel qu'il se dessine ?

    Oui, parce qu'il est bâti autour de deux idées centrales ; d'abord celle des métropoles et de métropoles partout. La réalité métropolitaine on ne peut pas la nier, mais la « métropole partout », si. Le second élément c'est le transfert aux régions de nombreuses compétences dans le domaine économique notamment. Si l'urbain que je suis se fait attentif à la ruralité, c'est parce que je pense que la composante rurale du pays est une composante d'équilibre qui joue un rôle économique beaucoup plus fort qu'on ne l'imagine.


    Mais 80 % de la population française vit aujourd'hui en ville...

    Je rappelle que le deuxième poste économique, 14 % des emplois, est lié à l'agriculture et à la filière agroalimentaire. C'est aussi le deuxième poste de l'excédent de notre commerce extérieur qui malheureusement est en déficit sur beaucoup d'autres points. Dans ce moment de crise, il faut qu'on soit attentif aux territoires ruraux, que leur représentation soit favorisée, pas défavorisée. Le territoire ne peut pas se résumer à l'endroit le plus peuplé.


    Le Sénat, tous groupes confondus, a proposé une meilleure représentation des populations rurales. Les députés suivront ?

    Il faudra que les députés soient attentifs aux territoires, sinon nous ne voterons pas un texte qui porterait un mauvais coup à l'espace rural. Je prends l'exemple du territoire picard. Entre la métropole lilloise et Paris, quel sera son espace ? C'est déjà difficile aujourd'hui pour la Picardie. Ce sera plus compliqué encore demain entre ces deux mastodontes.

    Vous annoncez la fin des communes pour 2020. C'est demain !

    Oui, parce que ce qui est derrière ce projet, c'est l'élection directe au suffrage universelle des représentants intercommunaux. On aura créé un nouveau niveau de collectivité et c'est là que se trouveront la légitimité et les compétences. Le maire aura une fonction sociale et d'administration de l'état civil.


    Trente-six mille communes, c'est une richesse ou un fardeau pour la France ?

    Une richesse ! Je ne suis pas contre les fusions là où il n'y a plus d'habitants. Mais la commune, ce n'est pas ringard. C'est notre histoire, et qu'on le veuille ou non, elle s'est construite autour des paroisses. Cette réalité il faut la prendre en compte et ne pas étouffer les communes par l'absence de compétences.


    Un rôle accru pour les régions, c'est une bonne idée ?

    Oui, d'ailleurs le texte change peu par rapport au précédent. Mais on ne donne pas au département ce qui était prévu précédemment, un rôle d'équilibrage des territoires ruraux. Le département n'aura plus grand-chose.


    Ce texte représente donc aussi une menace pour le département ?

    À mon avis encore plus grande, parce que je pense que les communes résisteront.

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  • Les principaux acteurs économiques de la région ont uni leurs efforts pour créer la première édition de la Journée PME dans la MRC de L'Assomption, le mardi 12 mars, au Centre Récréatif de Repentigny. C'est donc sous le thème de la relève que les 75 participants ont pu échanger sur l'importance de planifier la relève à travers les différentes conférences données, et le partage de cas vécus.

    « La relève d'entreprise est un besoin réel dans notre région étant donné le grand nombre de petites et moyennes entreprises sur le territoire, explique Véronique Lefrançois, directrice du Centre local d'emploi de Repentigny. Nous voulons que les commerces demeurent sur le territoire. De plus, nous misons aussi sur le développement et la création d'emplois. C'est pourquoi nous avons mis sur pied cette journée spéciale avec la participation de différents partenaires. »

    Pour Linda Malette, directrice générale de la Chambre de commerce de la MRC de L'Assomption, la présence de divers acteurs qui assurent un rôle clé auprès des entreprises est bénéfique pour la région. « En plus des entrepreneurs présents, on comptait beaucoup de consultants et de gens qui œuvrent dans le secteur financier. Ces personnes sont des multiplicateurs qui pourront faire passer le message aux entrepreneurs. Il est important de sensibiliser les gens à l'importance de bien planifier son transfert d'entreprise et, surtout, que ça ne se fait pas en cinq mois », explique-t-elle.

    Une deuxième édition, portant sur un autre thème préoccupant pour la région, serait souhaitable l'an prochain selon Mme Lefrançois. « L'accompagnement et le coaching d'entreprises font partie de notre mission. Il faut être créatif pour attirer les entrepreneurs à nos activités parce qu'ils préfèrent souvent rester en entreprise. Toutefois, nous sommes satisfaits de la réponse qu'a obtenue la première édition de la Journée PME », souligne Mme Lefrançois.

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    Observé depuis plusieurs années, le regain démographique breton est une opportunité réelle à condition... qu’il bénéficie à l’ensemble des territoires bretons. C’est avec ce souci de cohésion territoriale que la Région soutient activement les dynamiques de développement des pays, des villes, des îles dans un environnement en pleine mutation.

    Un aménagement équilibré des 21 pays

    Reconnue au plan national pour le dynamisme de ses coopérations territoriales la Bretagne se singularise par ses 21 pays : 21 espaces de projets couvrant l'ensemble du territoire régional. Depuis une quinzaine d’années, la Région s’appuie sur cet échelon pertinent de solidarité territoriale et de gouvernance (échanges entre élus et acteurs socio-économiques réunis au sein d’un conseil de développement). Les contrats Région-pays constituent le fer de lance de cette politique.

    Contrats Région-pays 2006-2012 : bilan positif !

    La deuxième génération de contrats Région-pays vient de s’acheve. Entre 2006 et 2012, 276 M€ leur ont été consacrés (avec une répartition des dotations privilégiant les pays les plus fragiles sur les plans démographique et économique). Ils ont largement soutenu la réalisation de projets structurants et de qualité, avec une conditionnalité des aides imposant de prendre en compte dimension intercommunale, qualité environnementale, dimension sociale, dimension artistique et culturelle, développement des langues de Bretagne, accompagnement de l’arrivée du très haut débit.

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  • Le préfet de la région Centre, Pierre-Etienne Bisch, vient d'annoncer un programme de construction de quelque 2 800 logements sociaux en 2013 selon les voeux de la Ministre du logement, Cécile Duflot.

    Suite à la réunion plénière du comité régional de l'habitat du 25 février dernier, Pierre-Etienne Bisch, préfet de la région Centre et du Loiret, a annoncé un programme pour 2013 portant sur la construction de 2 800 logements sociaux en région Centre. Cet objectif, fixé par Cécile Duflot, s'inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement qui consiste à créer chaque année 150 000 logements sociaux en France. La région Centre donnera la priorité à 580 logements "Plai" (prêt locatif aidé d'intégration) soit 20% de la production régionale, destinés à des zones territoriales où la demande est forte.

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  • Trois ans après sa création, le service civique recueille une très large approbation de la part des jeunes en ayant bénéficié. Il représente souvent un premier pas dans le marché du travail.

     

    Ils sont presque tous d’accord. Alors qu’il vient de fêter ses trois ans, le service civique a donné satisfaction à 89% des 42.000 jeunes volontaires d’après une enquête TNS Sofres adressée à 893 anciens volontaires. Les bénéfices vantés sont nombreux: confiance en soi, altruisme, responsabilité... et alternative pour les jeunes en mal de travail.

    Les jeunes volontaires de 16 à 25 ans partent en mission de six à douze mois, en France et une minorité en Europe pour un salaire d’environ 450 euros mensuels. Les missions ne s’effectuent que dans des collectivités, entreprises publiques ou associations. Après trois ans d’existence ,le bilan du service civique est très positif. Les volontaires interrogés ont attribué une note moyenne de 7 sur 10 à leur expérience de volontariat social. Et plus de 80% le recommanderaient à d’autres jeunes.

    Services aux personnes âgées, tri des déchets, action sociale... Le tout en dépit d’un maigre salaire. Interrogés sur les bénéfices qu’ils en retirent, les jeunes citent à plus de 85% le fait de rendre service à la société, l’acquisition d’une certaine autonomie mais aussi de compétences professionnelles utiles pour leur avenir.

    Plus un outil stratégique qu’une expérience par bon coeur

    Car le service civique c’est aussi une plus value dans le monde de l’emploi. Pour la moitié des volontaires, il est le meilleur outil d’orientation, bien avant les stages ,cités à seulement 24%.

    Peut-être car les stages, ils n’en ont tout simplement pas eu. La grande majorité des volontaires a quitté le système scolaire avec un niveau de formation inférieur ou équivalent au bac. Pas d’écoles ni convention pour remplir son CV donc. Une fois à Pôle Emploi et sans expérience professionnelle, c’est la galère. Ils se rabattent alors sur le service civique, moins bien payé qu’un temps partiel mais plus accessible. «Ici, les personnes en service civique sont pour la majorité des jeunes en recherche d’emploi, qui sont en blocage depuis longtemps, avoue Raphaële Van Landeghem, chargé de projet à la Mission locale de Paris. Les structures d’accueil sont moins exigentes au niveau des compétences».

     

    A la Mission locale de Paris, les jeunes postulent «plus pour avoir une expérience professionnelle que par bon coeur», atteste Raphaële Van Landeghem. Le service civique fait office de transition entre une scolarité écourtée et le marché de l’emploi.Yassine voulait «s’investir dans la société» mais comptait aussi sur cette expérience comme un tremplin vers le monde professionnel, lui qui se définit en tant que jeune «pas scolaire ». «C’est comme une école où l’on se rend utile et on apprend sur le terrain, mais sans les devoirs!», ironise-t-il. Loin d’être fainéant, il se fiche de compter ses heures supplémentaires. Il veut juste faire «le maximum au travail».

    Main d’oeuvre pas chère pour les associations et collectivités, première expérience professionnelle pour les jeunes pénalisés par «un trou énorme dans leur CV» comme le dit Raphële Van Landeghem. Tout le monde y gagne. Près de 70% des volontaires déclarent découvrir le monde du travail durant leur service et 62% y acquièrent leur première expérience professionnelle .Une fois la mission terminée, autant en ressentent les effets positifs sur leur recherche d’emploi.«Sur le CV, c’est un vrai levier, explique-t-elle. Ca montre que le jeune a envie de développer des compétences et de ne pas rester sans rien faire».

    Toutefois, on ne se bouscule pas pour décrocher une mission de service civique. «Pour plein de jeunes entre le besoin et l’envie, la rémunération est clairement le premier frein, éclaire-t-elle. Et puis, tout dépend du profil... C’est surtout profitable aux jeunes qui veulent travailler dans le secteur social». Sur les 24.000 qui viennent frapper à la porte de la Mission locale de Paris chaque année, une poignée seulement choisit le service civique.

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  • - Mon employeur peut-il me sanctionner en cas d'absence ?
    NON. Les intempéries rentrent dans les cas de force majeure lorsqu’il s’agit « d’événements présentant un caractère imprévisible », insurmontable (on parle de « raisons impérieuses » ; comme par exemple la maladie ou l’hospitalisation, l’impossibilité physique de se déplacer et les dommages matériels graves aux biens du travailleur, comme un incendie du domicile ou une catastrophe naturelle, etc…). Il en résulte que votre absence contrainte ne peut être considérée comme une faute, si vous vous trouviez dans l’incapacité de vous rendre sur votre lieu de travail, à condition que vous ayez prévenu votre patron bien sûr. L’employeur ne peut donc pas sanctionner les salariés en retard ou absents en raison des intempéries.

    Attention : vous ne commettez pas de faute seulement si les circonstances extérieures justifient votre absence ou retard. Ça n'est évidemment pas valable si vous pouvez vous rendre au travail à pied en quelques minutes ou si quelques rares flocons sont tombés pendant la nuit. Si la situation est déjà tendue avec votre employeur, autant vous prémunir de toute mise en cause en apportant la preuve de l'impossibilité de vous déplacer (captures d'écrans, photos, certificats de la compagnie de transports, etc.).

    - Serai-je payé ?
    NON. Sauf conventions collectives plus favorables (voire cadeau exceptionnel de votre entreprise), l’employeur n’est pas tenu de rémunérer vos heures d’absence.

    - Quelles parades existent pour être payé quand même ?
    1. D'un point de vue pratique, pour éviter une retenue sur salaire dont vous vous passeriez volontiers, plusieurs solutions se présentent. si votre entreprise dispose d’un accord de réduction du temps de travail (les fameux RTT), votre employeur peut vous proposer, voire vous imposer si l’accord RTT le lui permet, de prendre une journée de RTT.
    2. L'employeur peut vous proposer d’imputer cette absence sur vos congés payés, voire vous l'imposer.
    3. Il peut aussi vous proposer de retirer des heures supplémentaires déjà travaillées.
    4. Si c'est compatible avec votre activité, vous pouvez vous arranger avec votre employeur et travailler de chez vous (le fameux télétravail).
    L’employeur peut également envisager de faire récupérer ces heures, en cas d'interruption collective du travail. Selon l'article L3122-27 du code du travail, « seules peuvent être récupérées (...) les heures perdues par suite d'interruption collective du travail résultant de causes accidentelles, d'intempéries ou de cas de force majeure ». Si l'employeur choisit cette option de la récupération, elle s'impose alors au salarié.
     

    - Que faire si je suis coincé au boulot ?
    Mon employeur peut m'autoriser à rester dans les locaux si je suis coincé par la neige. S'il est d'accord, l'employeur doit alors tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité de son personnel.
    - Puis-je partir plus tôt pour anticiper les problèmes de déplacement ?
    Non, sans l’accord exprès de votre employeur.


    - Pour le travail extérieur, c'est différent...
    Si vous travaillez à l'extérieur, les conditions climatiques (pluie, neige, froid…) peuvent perturber l'exercice même du travail. Dans ces cas-là, l'employeur doit, après avis du médecin du travail, du CHSCT ou, à défaut, des représentants du personnel, prendre les mesures nécessaires pour protéger ses salariés.
    Si l'employeur ne prend pas les dispositions nécessaires, le salarié peut utiliser son droit de retrait s'il estime à juste titre, être exposé à un danger grave et imminent, comme une chute par exemple.
    Les salariés présents sur leur lieu de travail mais incapables de pratiquer leur activité professionnelle perçoivent leur salaire. Dans le cas particulier des entreprises du bâtiment, les salariés bénéficient de « congés intempéries ».

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