• « C'est grâce à tout ce que vous organisez que l'on sent une vie communale plus active ». Dix associations à Montbray. Auxquelles Michel Delabroise ne manque jamais de rendre hommage lors de ses voeux, comme samedi midi. Des voeux dans une salle qu'on lui « demande d'agrandir » quand le RPI fête Noël et qu'on s'y entasse. Puis Michel Delabroise a évoqué les travaux en cours ou à venir sur Montbray. « La rénovation des murs de l'église qui devrait se terminer en février », se réjouissant « d'avoir un patrimoine immobilier en très bon état ». Ce qui se poursuivra cette année où, en dehors de 50 000 € de voirie, des travaux « de couverture, dans les trois logements du château, dans la cuisine du restaurant, dans la salle du conseil et du bureau » sont prévus.

    « La carte communale arrive à sa phase finale », sur laquelle « les terres constructibles sont très limitées », près du bourg ou de Saint-Martin. « Nous essaierons de les acquérir, mais à des prix raisonnables » a prévenu le maire. Évoquant la réforme territoriale, Michel Delabroise a souhaité « que les territoires ruraux ne soient pas laissés pour compte au bénéfice des urbains ».

    « À l'initiative de la Gym volontaire, la commune a fait l'acquisition d'un défibrillateur, situé dans l'allée du château ». Acquisition essentiellement financée par des donateurs. Une formation a été assurée.

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  • Un article qui laisse présager de réels espoirs pour l'économie française et aussi pour les territoires ruraux. Il ne faut pas oublier que la réussite passe par des initiatives personnelles.

    j'aime croire que les emplois et le devenir des espaces ruraux sont centrés sur des principes économiques d'avenir et également sur des projets personnels - Alors continuons à encourager des initiatives ...

    Steve Case, le fondateur d'AOL, désormais à la tête du fond d'investissement Revolution, a quelques idées pour relancer l'économie américaine. Elles passent notamment par les entrepreneurs et pourraient aussi inspirer l'économie française.

     

    "C'est incroyable, le rôle que jouent les entrepreneurs dans la croissance économique et la création d'entreprise (...). L'essentiel des emplois créés au cours des 30 dernières années l'a été par de jeunes entrepreneurs. Alors, si vous voulez baisser le taux de demandeurs d'emplois, il faut vous concentrer sur une seule chose : les entrepreneurs ".

    C'est Steve Case (@SteveCase), fondateur d'AOL, aujourd'hui chairman et CEO du fond d'investissement Revolution, qui parle. Et ce qui est amusant, dans ses propos recueillis par McKinsey Quaterly, c'est qu'ils pourraient s'appliquer à tous les pays du monde, dont la France, évidemment...

    " L'entrepreneuriat est la clé", assène Steve, qui fut l'un des pionniers de l'Internet dans le monde, à l'origine, on le sait, de l'un des premiers fournisseurs d'accès, AOL, en 1985! Autant dire la préhistoire du Web.

    Trois profils d'entrepreneurs

    Steve Case distingue trois types d'entrepreneurs. Le premier est celui qui va ouvrir un restaurant de quartier, par exemple. Son ambition sera d'en vivre correctement pendant 20 ou 30 ans. "C'est déjà fabuleux", dit-il.

    Deuxième profil, l'entrepreneur qui a une idée et la développe avec un seul objectif : revendre son business le plus rapidement et le plus cher possible. C'est l'entrepreneur, disons, courant d'air. Pourquoi pas...

    Enfin, le troisième profil, celui qui a sa préférence, est l'entrepreneur dont l'ambition est de bâtir une entreprise sur le long terme. Et qui lui survivra peut-être...

    " Ce sont les boites les plus intéressantes, celles qui génèrent vraiment de la croissance et des emplois ", explique-t-il en substance. " Et c'est sur ces entreprises de croissance qu'il faut miser". Remarquez qu'il ne dit pas "aider".

    Evidemment, Steve Case a quelques idées sur la question. Et comme on est aux Etats-Unis, elles ne passent pas forcément par des aides de l'Etat...

    Pour un start-up Act

    "La plupart de initiatives peuvent venir du privé ", estime-t-il, avant d'en suggérer quelques unes... Ainsi, selon lui, les grandes entreprises devraient être suffisamment ouvertes pour aider leurs meilleurs managers à créer leur propre business. Après tout, ce serait une façon de capitaliser sur des profils qu'elles ne garderont pas, quoi qu'il en soit! Et tout le monde y gagnerait: "Les grandes entreprises sont en perpétuelle recherche de nouvelles idées mais rares sont celles qui ont mis en place le bon process pour les exploiter ", argumente-t-il.

    Après le célèbre Job Act de Barack Obama, le plan américain pour l'emploi, Steve Case plaide par ailleurs pour un Startup Act. Il consisterait notamment à créer un Visa d'entrepreneur pour les étudiants étrangers qui souhaite créer leur entreprise sur le sol américain. Un moyen astucieux, selon lui, de garder au pays ceux qui ont fréquenté les meilleures universités.

    Des grosses boites qui aident leur managers à créer et développer leur entreprise, un passeport pour tous ceux qui veulent créer leur business... Comment ne pas rêver de ce genre d'initiative de ce coté-ci de l'Atlantique?

    Les dernières mesures du gouvernement français, on l'a vu, vont plutôt dans le sens d'aider l'économie numérique... Mais en écoutant Steve Case, la vraie différence, finalement, est la distance qu'il met avec l'Etat. Quand il l'appelle à la rescousse, ce n'est pas pour lui demander de l'argent. Question de culture... d'entreprise.

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  • En affichant l’ambition d’une couverture totale du territoire national par les SCoT à l’horizon de 2017, la loi Grenelle 2, reprise par le projet de loi cadre “urbanisme et logement” incite les territoires ruraux à adopter des documents de planification stratégique. Au-delà de la contrainte, cette disposition de la loi peut constituer une opportunité pour les territoires, le SCoT devant leur permettre de définir et mettre en oeuvre un urbanisme plus économe en termes de foncier, d’aménagement, d’énergie et d’impacts environnementaux.
    Cela étant, l’élaboration d’un SCoT constitue encore un défi pour nombre de territoires ruraux, du fait de leurs moyens humains et financiers limités, des exigences de la loi Grenelle 2 et des spécificités des espaces ruraux (faible densité de population, part importante de foncier non urbanisé, dépendance relative à l’égard des espaces urbains).
    Dans ce contexte, Etd propose une Journée Territoires, afin de sensibiliser les élus et technicien de territoires ruraux voulant se lancer dans un SCoT, aux conséquences des spécificités du rural dans la phase amont de la démarche, notamment la définition du périmètre et les modalités de diagnostic.

    PUBLIC
    Élus et techniciens de territoires ruraux (pays, communautés de communes) en phase de réflexion dans l’élaboration d’un SCoT.

    OBJECTIFS
    Le contenu de la journée s’appuie sur un programme conduit par Etd et le CERTU dans le cadre du réseau rural national avec une dizaine de territoires ruraux. Il vise à fournir aux participants des informations, des clés d’analyse et des éléments de méthode sur :

    • les dispositions réglementaires en vigueur en matière de SCoT ;
    • la différence entre SCoT et projet de territoire ;
    • les principales spécificités du milieu rural pouvant avoir un impact sur la démarche d’élaboration d’un SCoT ;
    • les points de vigilance en matière de définition du périmètre de SCoT, de conduite du diagnostic, missions de la structure porteuse et de recours à un consultant.

    Chaque présentation s’appuiera sur des exemples tirés notamment du programme précité et sera suivie d’échanges avec les participants.

    TARIF - INSCRIPTION
    Les frais d’inscription s’élèvent à 250 euros par jour et par personne (repas compris).

    Pour les adhérents d’Etd, la participation à ces journées est gratuite et ils bénéficient d’un accès prioritaire.

    ANNULATION
    Annulation à moins de deux semaines : 250 euros – coût de la journée
    Annulation à plus de deux semaines : 100 euros

    Pour les adhérents d’Etd : annulation à moins de deux semaines : 100 euros

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  • Des articles paraissent et précisent des mesures mises en place sur les services proposés aux personnes âgées présentes dans les territoires ruraux. Il est bon de rappeler que 2013 sera une année vouée à la dépendance et aux personnes en difficulté.

    J'aimerais que cette nouvelle année soit vouée aux mesures adoptées aux personnes isolées et aux individus en situation d'handicap. Alors aidons nos ainés à mieux vivre ...

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    La technologie au service des personnes âgées

    Permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps possible chez elles, c’est tout l’enjeu des innovations technologiques de ces dernières années. présentation de quelques-unes d’entre elles.

    En 2060, il y aura en France 7,3millions de personnes âgées de plus de 80 ans, soit 10% de la population, contre 4,5% aujourd’hui. La question de leur prise en charge et de leur autonomie va donc devenir un enjeu majeur de santé publique. Depuis plusieurs années, les spécialistes du grand âge – gérontologues, ergonomes... – et les industriels planchent pour mettre au point des outils permettant de faciliter leur vie quotidienne.

    Un certain nombre existent déjà et sont utilisés soit dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les plus sophistiqués, soit au domicile des particuliers. D’autres ne sont qu’à l’étape de prototypes mais seront commercialisés dans les toutes prochaines années. Quel est le coût de ces nouvelles technologies ? Sont-elles accessibles à tous ? Ne risquent-elles pas de créer une fracture technologique entre ceux qui ont les moyens de payer et les autres. En tout cas, si l’on considère le prix d’un séjour en Ehpad (2000 à 3000euros par mois), nul doute que ces nouveaux assistants domestiques ont de nombreux atouts.

    Une maison intelligente

    DES CHEMINS ANTICHUTES _2 millions de personnes âgées chutent chaque année, 450000 se blessent et 8600 en meurent. C’est chez soi, la nuit, que les risques sont les plus grands. Il est possible d’équiper son domicile de « chemins lumineux antichutes ». Ces détecteurs de présence placés au pied du lit allument automatiquement les lampes sur le parcours qui va de la chambre aux autres pièces de la maison.

    Combien ça coûte ? Environ 500euros si l’installation est effectuée par une entreprise spécialisée, beaucoup moins si c’est un particulier un peu bricoleur qui la réalise.

     

    DES TELECOMMANDES MALIGNES
     

    Avec ces boîtiers, il est possible de contrôler l’environnement – ouverture et fermeture des portes, des volets roulants, de l’électricité (chauffage, lampes), lits automatisés – en limitant les déplacements.

    Combien ça coûte ? Il faut compter 2000euros pour l’équipement complet d’un domicile.

     

    DES PILULIERS PROGRAMMABLES
     

    Un patient sur deux oublie régulièrement de prendre ses médicaments – ou ne sait plus s’il les a déjà pris –, et les personnes âgées tout spécialement. Pour leur venir en aide, il existe des distributeurs de pilules que l’on programme pour la semaine. Lorsque vient l’heure de prendre son médicament, une alarme retentit (ou un flash est émis) et le boîtier s’ouvre. Une fois le médicament pris, le boîtier se verrouille à nouveau automatiquement.

    Combien ça coûte ? environ 20euros.

     

    La téléassistance

     

     

    BRACELETS OU MEDAILLONS
    En cas de malaise, de chute, de crise d’angoisse ou simplement parce qu’elle ne se sent pas bien ou qu’elle se sent seule et qu’elle a besoin de parler, il suffit à la personne âgée d’appuyer sur le bouton d’un médaillon, d’un pendentif, d’un bracelet – étanches, ils peuvent être utilisés sous la douche – ou d’une poire de lit pour être aussitôt en contact avec une hôtesse, qui les écoute, les calme ou, en cas d’urgence, alerte les secours et les proches.

    Il peut s’agir également de boîtiers vocaux installés dans la chambre ou le séjour. Directement branchés sur une ligne téléphonique, ils permettent, où que l’on soit dans la maison, d’être relié à une plate-forme.

    GEOLOCALISATION POUR LES MALADES D’ALZHEIMER
    En France, la maladie d’Alzheimer touche près d’un million de personnes. Les trois quarts vivent à domicile, et leur taux de « fugues » est souvent très important. Il existe aujourd’hui des bracelets téléphones – ou de ceinture – intégrant un système de géolocalisation Gps. Celui-ci déclenche, en cas de sortie du malade de la zone géographique paramétrée par l’entourage, une alerte auprès d’un service de téléassistance, qui contacte les secours.

     

    DETECTEURS DE DANGERS
     

    Des détecteurs de gaz, de fumée et de fuites d’eau, reliés à une alarme, permettent de remédier aux défauts de vigilance des personnes souffrant de pertes de mémoire. Ces capteurs peuvent simplement émettre un bruit d’alarme (100euros pièce environ) ou être reliés à des sociétés d’assistance.

    Il en existe même aujourd’hui qui décryptent les mouvements de la personne et qui, en cas d’anomalies (immobilité prolongée, chute, respiration anormale…), envoient une alerte à la famille et aux aides-soignants.

    Combien ça coûte ? L’abonnement à un service de téléassistance coûte entre 20 et 60euros par mois selon les prestations, auxquels il faut ajouter l’achat ou la location des équipements (entre 20 et 250euros selon les applications). Mais certaines villes et des conseils généraux proposent des dispositifs beaucoup moins chers. L’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) peut prendre en charge l’abonnement sous certaines conditions (notamment le degré de dépendance). La téléassistance peut aussi être déductible des impôts (ou permettre un crédit d’impôt) à hauteur de 50% dans le cadre d’un recours à un service de soins à la personne.

     

    Les tablettes numériques
     

    Elles seront utilisées demain pour coordonner le travail de tous les professionnels de l’intervention à domicile – infirmiers, livreurs de plateaux-repas, médecins, aides-soignants. Chaque professionnel pourra y laisser des informations consultables en permanence par tous les autres intervenants où qu’ils soient.

    Des subventions sont possibles pour aménager son domicile

    L’Agence nationale de l’habitat (Anah) peut apporter une aide financière pour la réalisation de travaux lourds destinés à rendre une maison mieux adaptée aux besoins d’une personne dépendante. L’aide financière est attribuée sous conditions de ressources.

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  • Avec Strasbourg au rang de capitale française de la voiture électrique, l’Alsace est en pointe en la matière. Près de 10 % des véhicules électriques vendus en France l’ont été en Alsace. Reste maintenant à créer un vrai réseau de charge électrique.

    Pas une semaine ne passe sans que l’Alsace ne se fasse remarquer en matière de véhicule électrique. Le dernier événement en date, c’est le prix de l’électromobilité décerné à la Ville de Haguenau par l’Association pour la promotion du véhicule électrique et hybride France. La semaine précédente, Nissan annonçait avoir achevé la mise en place d’un corridor électrique, premier maillon en matière de bornes de charge. Au début de l’automne, voyait le jour un « Club Alsace voiture électrique »…

    Alors que la voiture électrique peine à démarrer en France, l’Alsace est finalement la seule région où les véhicules zéro émission connaissent un notable succès d’estime. Au point que les ventes régionales pourraient approcher les 10 % du marché français en 2012.

    Avant de chercher des motifs environnementaux, la raison majeure en est la prime de 5 000 € accordés par le conseil régional. Ce mécanisme d’aide, adopté à l’automne 2010, a ronronné en 2011 avant d’exploser en 2012. À tel point que le conseil régional a dû faire passer de 500 à 800 le nombre de primes offertes aux premiers acquéreurs, particuliers ou entreprises, de véhicules neufs. Une prime qui s’ajoutait à la subvention nationale de l’Ademe, passée cette année à 7 000 €. Ce qui a permis à des artisans ou des très petites entreprises d’acheter une Kangoo électrique pour moins de 10 000 € environ. Une grosse opération de déstockage de Peugeot Ion et Citroën C0 a également été menée par PSA au début de l’été.

    Si le conseil régional a mis fin à la prime, il a créé ce « Club Alsace véhicule électrique » destiné à « créer un espace d’échanges pour les utilisateurs et encourager l’usage de ce type de transport par les particuliers et les professionnels ». Le Pôle Véhicule du futur (PVF) Alsace Franche-Comté a adhéré au club, notamment pour un retour d’expérience. « Ce que nous rapportent les utilisateurs de véhicules électriques ne concerne pas l’autonomie mais la possibilité de trouver des infrastructures de charge », indique le président du PVF, Georges Lammoglia.

    Sur ce point, des efforts restent à faire mais la dynamique est aussi enclenchée, au-delà de la Communauté urbaine de Strasbourg qui a longtemps joué les fers de lance. Là encore, la Région a un rôle moteur. Elle a notamment accompagné Nissan dans un partenariat avec l’enseigne Cora pour installer des bornes de recharge dans six hypermarchés alsaciens. La démarche est identique avec les grandes entreprises, sollicitées pour participer aux programmes de développement des véhicules électriques, dont le principal, nommé Crome, est franco-allemand.

    Reste à toutes les collectivités à prendre en compte cette nouvelle réalité. Car la plupart des villes n’offrent aucune infrastructure de charge. « Sans un effort des collectivités, nous n’y arriverons pas », glisse un patron de PME qui travaille dans le secteur automobile. Car si l’Alsace soigne la voiture électrique, l’industrie alsacienne est très présente en la matière, à l’image du groupe Hager avec les bornes de recharge.

    Les entreprises alsaciennes les plus dynamiques intègrent de plus en plus, dans leur parc automobile, des véhicules électriques. Avant tout pour une question d’image de marque, tant en interne que vis-à-vis de la clientèle. Car la voiture propre véhicule une image positive qui ne peut être que profitable.

    D’autres, qui travaillent déjà dans le secteur automobile à l’instar de Clemessy, vont plus loin. Le groupe, avec deux véhicules à Mulhouse et autant à Strasbourg, participe ainsi à un programme européen. Qui lui permet aussi de mesurer, très concrètement, avantages et inconvénients du système, notamment en matière de coûts de revient.

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    Une refonte de l'éducation nationale est une évolution normale prévue par le Ministre de l'Education Nationale. Mais faut-il modifier et développer l'usage du numérique dans les apprentissages et dans les apports pédagogiques des nouveaux enseignants.

     

    Nous sommes en droit de nous interroger sur la nécessite d'une évolution pour les écoles des territoires ruraux ...

     

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    Vincent Peillon a annoncé une "stratégie globale" pour l'éducation numérique, avec le raccordement des zones rurales au très haut débit, l'équipement des établissements, la formation des profs aux usages, la production de ressources pédagogiques et des services pour élèves, parents et profs.

    "La stratégie que nous présentons est une stratégie globale", a déclaré le ministre de l'Education devant des acteurs du numérique et l'éducation réunis à la Gaîté lyrique à Paris. "Elle va appréhender le numérique dans toutes ses dimensions, de l'équipement, du raccordement à la maintenance, aux contenus, à la formation des acteurs".

    La France a déjà lancé une quinzaine de plans. "Le problème est que nous n'avons jamais abordé (...) la formation des enseignants aux usages du numérique", pas plus que "l'offre de contenus pédagogiques de qualité", ce qui "explique notre retard", a-t-il analysé. La France est 24e sur 27 pour l'utilisation du numérique dans l'éducation, selon l'étude Pisa de l'OCDE.

    Il s'agit d'utiliser les écrans "pour progresser dans les apprentissages", avait-il souligné sur France Inter.

    Le numérique "doit permettre de réduire les fractures territoriales et les fractures sociales", a-t-il indiqué.

    "La plupart des métiers de demain nécessiteront des compétences numériques", a relevé Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Economie numérique.

    Des services numériques pour élèves, parents et professeurs, seront mis en place entre 2013 et 2017: contenus pour apprendre l'anglais en primaire, sujets d'examens et corrections en ligne, démarches administratives dématérialisées, "campus numérique" et réseau social pour les enseignants, site web avec infos sur la vie scolaire dans les écoles...

    "Il y a un décalage croissant entre la place du numérique dans la vie des jeunes et dans l'éducation", souligne François Bonneau, vice-président de l'Association des régions de France (ARF).

    Freins

    Le projet de loi sur l'école prévoit un Service public de l'enseignement numérique et de l'enseignement à distance et l'encouragement d'une "filière d'édition numérique pédagogique française".

    "Une partie non négligeable du projet de loi concerne le numérique, ce n'est pas deux paragraphes", se réjouit Stéphanie de Vanssay, spécialiste des nouvelles technologies au syndicat enseignant SE-Unsa.

    "Avancée énorme", le numérique n'est plus mentionné sous l'angle des risques induits. "Il y a aussi une clarification sur la maintenance du matériel", confiée aux collectivités locales.

    En revanche, pas un mot sur l'interdiction en vigueur des téléphones portables dans les écoles et les collèges, ni sur les filtrages. "Qu'il y ait quelques filtres anti-pornographie, bien sûr", mais aujourd'hui les élèves n'ont pas accès à grand-chose, or "internet, par nature, échappe au contrôle. Si on veut que nos élèves soient des citoyens à même d'utiliser internet, il faut bien les y éduquer".

    Principaux freins: les peurs des parents, des profs et de la hiérarchie, estime-t-elle. "Les enseignants utilisent beaucoup internet pour préparer leurs cours", mais peu en classe.

    Le numérique "ouvre des champs de possibles extraordinaires", relève Eric Fourcaud, chef du projet de Ludovia, université d'été sur la e-éducation. Toutefois, "aucune étude ne montre qu'avec le numérique on obtient de meilleurs résultats".

    Nul besoin d'équiper tous les élèves avec le même matériel, coûteux et vite obsolète, estime Mme de Vanssay. "Si dans une classe on pouvait avoir, un ordinateur, une tablette, un smartphone, un netbook connectés à internet, même pour 30 élèves, c'est déjà super".

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  • Ce sujet d'actualité est sources d'interrogations et de questions sur l'importance de l'école et des difficultés scolaires rencontrées par les élèves d'aujourd'hui.
    Notre système scolaire est bien souvent décrié comme étant insuffisant et mal conçu. Une enquête européenne montre que le système français est actuellement mal noté car les élèves ne savent pas forcément bien lire et ne comprennent pas leur lecture. De plus, les moyens pédagogiques sont à revoir aussi bien dans les écoles rurales que urbaines ...
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    Vendredi 7 décembre, à l’invitation de Claude Gewerc, président du Conseil régional de Picardie et en présence de Jean-François Cordet, préfet de la région Picardie et de Bernard Beignier, recteur de l’Académie d’Amiens, s’est tenue une réunion plénière sur la réussite éducative au cours de laquelle ont été définies les priorités d’actions pour 2013.

    Vendredi dernier, l’Etat et la Région se sont retrouvés réunis autour de cette grande cause régionale qu’est la réussite éducative, considérant que le décrochage et la relation école - entreprise seraient les priorités du plan d’action 2013. Ainsi Préfet, Recteur et Président de Région ont annoncé leur volonté de travailler ensemble, de mutualiser les moyens avec leurs partenaires et toute la communauté éducative pour offrir aux jeunes Picards les meilleures conditions de réussite. La Région Picardie a ouvert, il y a deux ans, un chantier gigantesque sur la réussite éducative suivi par le Gouvernement et pour lequel les ministres concernés souhaitent faire de la Picardie une région pilote.

    La lutte contre le décrochage scolaire

    « La lutte contre le décrochage scolaire manque d’une approche et d’une réponse globales, qu’il faut définir et coordonner ensemble », a annoncé Claude Gewerc, durant la plénière. « Il faut à la fois mieux détecter et anticiper les risques de décrochage, gérer à chaud les situations d’urgence, et multiplier les passerelles pour les raccrocher ensuite ». En effet, le Rectorat va lancer avec la Région une expérimentation à Creil, Hirson et Amiens pour prévenir les décrochages et pour accompagner les décrocheurs dans un parcours adapté de formation et d’insertion professionnelle.

    L’orientation ou la relation école - entreprise

    Concernant l’orientation et notamment la relation école - entreprise, le Rectorat et la Région vont entamer ce chantier ensemble. Cette démarche consiste à mettre en commun les outils d’information sur l’orientation et à inciter les entreprises à ouvrir leurs portes aux jeunes et à les aider à les accueillir. L’accent sera mis également sur la découverte des métiers dès le collège. « L’orientation n’est pas un moment ponctuel, a poursuivi le Président, c’est un processus qui s’inscrit dans la durée et qui doit s’enrichir du contact avec la réalité du monde du travail. Notre responsabilité est de donner aux jeunes l’opportunité de se diriger vers des secteurs qui recrutent et qui leur permettront de s’épanouir sur le plan professionnel. C’est dans cet esprit que nous accompagnons les jeunes suivis par les Missions locales et que nous travaillons sur la carte des formations professionnelles. Dans le prolongement d’opérations comme le Printemps de l’Industrie, nous devons travailler à la création d’autres liens entre les jeunes et le monde de l’entreprise, en imaginant des approches nouvelles ».

    Des partenaires nombreux

    A cette occasion, le Recteur et le Président de l’UPJV ont illustré l’articulation entre le second degré et l’enseignement supérieur en effectuant une présentation des « cordées de la réussite », opération qui va se développer et qui consiste à accompagner les lycéens vers l’enseignement supérieur.

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  • Face à la désertification médicale, le gouvernement a décidé de prendre des mesures financières et professionnelles pour attirer de nouveaux médecins dans les zones en sous effectif.

    A lire très vite ...

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    La ministre de la Santé Marisol Touraine veut instaurer un "salaire minimum" pour les médecins installés dans des déserts médicaux. Elle évoque un salaire minimum de 55 000 euros par an, soit 4 600 euros par mois. Cette mesure s'adresse aux "médecins libéraux qui, après leur sortie de l'internat, iront s'installer dans un territoire sensible, isolé.  Ils seront accompagnés financièrement pendant deux ans". Cette aide devrait prendre effet dès 2013. 

    Mennetou-sur-Cher, Vouillon, Montigny, Montrichard, Souvigny-en-Touraine, dans certaines communes de la région Centre, on ne trouve pas de médecin généraliste à moins de 30 mn de chez soi. C'est ce que l'on peut constater en interrogeant la carte intéractive d'UFC-Que Choisir. L'association de défense des consommateurs permet de connaitre le taux de médecins par commune, en ciblant plusieurs critères (secteur 1 ou 2, spécialistes). Mais à bien y regarder, ce sont surtout les spécialistes qui font défaut dans de nombreuses agglomérations.

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