•  En février 2012, le gouvernement a reçu un rapport de quelques pages sur des propositions et un bilan sur les territoires ruraux. L'objectif est de démontrer que les programmes de développement sont souvent sources de propositions et d'amélioration future.

    N'oublions pas que ces communes rurales sont nos solutions dans une époque où les difficultés perdurent et où les changements sociaux sont importants.

    Alors lisez  ce document et vous découvrez une vision positive des territoires ruraux ...

     

     

     

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  • Atlantico : Dans "L'envers de la fraude sociale : le scandale du non-recours aux droits sociaux", l’Observatoire des non-recours aux droits et services estime à 5,7 milliards d'euros le montant de Revenu de solidarité active non-versé aux personnes y ayant pourtant droit. L'administration française est-elle devenue trop complexe pour s'adapter aux besoins des Français ?

    Dominique Tian : La sécurité sociale française est probablement la plus complexe au monde. Il existe par exemple plus de 56 aides différentes et un nombre anormalement élevé de niveaux. Par exemple, les aides peuvent être attribuées aussi bien par les communes, que par l'Etat, les collectivités locales, le Conseil général ou les départements.

    Le système a été sciemment conçu dans l'optique de le rendre compliqué afin de recruter du personnel supplémentaire. Les textes de lois sont systématiquement conçus pour justifier l'embauche de nouveaux fonctionnaires.

    Résultat : les citoyens de bases n'y comprennent plus rien et sont contraints d'attendre longuement avant d'obtenir les prestations auxquelles ils ont droit et doivent s'adresser à une multitude de services différents. Même les spécialistes ne s'y reconnaissent plus puisque la Cour des comptes elle-même refuse de certifier les comptes de branches entières de l'Assurance maladie du fait de la très grande complexité que cela requiert

    Au final, beaucoup de personnes ayant droit à des prestations n'en sont pas informées alors, qu'à l'inverse, certains individus parviennent à passer au travers des mailles du filet pour toucher des prestations auxquelles ils n'ont pas droit. Le système est si compliqué, mal vérifié et mal géré que le gaspillage et le détournement le caractérisent.

    Faut-il combattre la complexité administrative avec la même force que la fraude aux prestations sociales ?

    Il faut que les Français ayant droit à des prestations puissent les percevoir de même qu'il faut combattre la fraude et mieux gérer l'argent public. Fraude ou non-recours aux prestations... Dans les deux cas, cette situation n'est pas acceptable.

    Quel est le coût économique de cette complexité du système de sécurité sociale français ?

    Il se chiffre à plusieurs milliards d'euros. Pour y remédier, il faut s'inspirer de nos partenaires européens pour réformer notre système de sécurité sociale. La Hollande a ainsi un guichet unique qui traite l'ensemble des prestations sociales - qui vont du chômage jusqu'à l'aide à l'insertion - là où la France a une multitude de bureaux pour chaque services.

    Lorsque la décentralisation a été adoptée, les collectivités ont embauché des dizaines de milliers de fonctionnaires supplémentaires, un coût très important. Il y a d'ailleurs trois fois plus d’absentéisme dans les collectivités locales que dans les entreprises privées. Une situation qui reflète des conditions de travail déplorables et un manque de satisfaction professionnelle des fonctionnaires.

    Quelles réformes faut-il adopter pour simplifier le parcours du citoyen Français au sein de la sécurité sociale ?

    Il faut tout d'abord donner des compétences claires aux collectivités locales et à l'Etat et interdire les co-financements - les aides pour lesquelles il faut l'accord de la ville, du Conseil général et du Conseil régional - qui constituent une erreur historique. Ils font perdre du temps, compliquent l'accès aux aides et représentent une surenchère administrative. Ainsi, les projets ne sortent pas et deviennent rapidement plus coûteux. Chaque collectivités doit avoir ses propres compétences.

    Enfin, il faut instaurer un contrôle de la qualité des prestations et des organismes payeurs, un système censés permettre à chaque entité d'être contrôlée au même titre que la Cour des comptes surveille les comptes de l'Etat et des collectivités.

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  • Un retour sur les économies d'énergie dans les différents territoires ruraux et dans une époque où les prix ne cessent de grimper et où les taxes augmentent ... Un article à lire avec attention et surtout à partager ...

     

    Un bilan des regions sur les économies d'énergie ...

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  • Un article de Médiapart vient de sortir des presses qui traite des difficultés du monde rural et des lacunes dans les différents services qui sont proposés. Il est bon de croire que ces manques ne seront que temporaires.

    Les communes ne peuvent malheureusement pas les vaincre sans l'aide et le soutien des collectivités locales. les projets d'aménagement durable de nos environnements ne permettront jamais (du moins je le crois) de solutionner les insuffisances des territoires.

    N'oublions pas le monde rural est notre avenir et que par conséquent il faut le préserver et le valoriser !!!!

    rejoignez nous sur la page Préservons nos territoires ruraux !!!!!!


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    Le 13 septembre dernier, la Dépêche du Midi rapporte qu’une partie du personnel du centre hospitalier de Figeac, dans Le Lot, vote la grève illimitée. La raison ? Elle proteste contre l’annonce de douze suppressions de postes prévues dans le cadre d’un plan de retour à l’équilibre.
    L’agence régionale de santé (ARS), qui gère les ressources de l’État au niveau régional, estime cette restructuration nécessaire, l’hôpital dépensant plus qu’il ne rapporte, précise le canard local. Un nouveau coup dur pour le territoire lotois où l’offre publique de soins est déjà fragilisée après la fermeture, en 2009, du service de maternité dans ce même hôpital. Dépendants des dotations de l’État, les petits hôpitaux, comme celui de Figeac, subissent régulièrement des restrictions budgétaires.
    Créées par la loi du 21 juillet 2009 portant sur la réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, les ARS doivent, en théorie, permettre « d’assurer un pilotage unifié de la santé en région, de mieux répondre aux besoins et d’accroître l’efficacité du système », peut-on lire sur le site des agences régionales de santé.

    Mais en quoi supprimer un service de santé, qui plus est sur un territoire rural, répond-t-il aux besoins de la population ? La notion de service public, ( «  activité d’intérêt général prise en charge par une personne publique » selon la définition donnée sur vie-publique.fr ) est sacrifiée au profit d’une logique d’économie, de comptabilité et même de rentabilité.
    Dans des régions comme Midi-Pyrénées, où environ deux tiers de la population vit en milieu rural, où les frais liés aux déplacements sont loin d’être négligeables, la proximité des services publics est un élément indispensable du tissu social et de la lutte contre l’isolement.

    Santé, éducation, poste, justice...

    La santé n’est pas le seul domaine touché par ce raisonnement financier. L’éducation, la justice, la sécurité sociale, tous sont menacés de disparition ou de restructuration. Le phénomène de désertification des services publics n’est pas une chimère. Elle est la conséquence directe de la politique mise en place par l’État depuis une dizaine d’années : non remplacement d’un enseignant sur deux, réforme de la carte judiciaire.
    Depuis le 30 décembre 2010, deux tribunaux de grande instance ont disparu dans le Sud-Ouest : Marmande en Lot-et-Garonne dont les postes fonctionnels ont été transférés à Agen ; Saint-Gaudens en Haute-Garonne qui a fusionné avec celui de Toulouse.
    Même constat dans l’éducation nationale. A Saman, en Haute-Garonne, l’école à classe unique qui accueillait douze élèves, a dû fermer cette rentrée. Elle paie le prix de la politique du non-remplacement des fonctionnaires. En juillet dernier, la ville de Carmaux, dans le Tarn, voyait partir l’inspection de l’Éducation Nationale à Albi, où se concentrent désormais tous les services.
    Cette casse des services publics ne devrait pas s’arrêter de sitôt. Selon le site emploipublic.fr, douze centres Météo France du Sud-ouest auront fermé leurs portes d’ici 2017, au détriment de la qualité de cette prestation utile tant aux particuliers qu’aux entreprises et aux collectivités territoriales.
    L’exemple le plus emblématique reste cependant celui de La Poste. Alors que la loi du 9 février 2010 relative à l’entreprise publique La Poste réaffirme ses quatre missions de service public (service universel du courrier et colis, l’accessibilité bancaire, la contribution à l’aménagement du territoire et la distribution de la presse), les cas de fermetures de bureaux de poste ou de non-remplacement de personnels se multiplient.

    Cet été, dans le Lot-et-Garonne, 18 bureaux, dont 14 en milieu rural, étaient par exemple fermés pour cause de congés non remplacés ou d’affectation du personnels à des bureaux plus importants. Une interruption d’activité qui se justifiait par une baisse de la fréquentation selon la direction, relate le journal Sud Ouest.
    Des situations aberrantes qui mettent à mal la qualité et la continuité de ce service public dans des zones isolées, obligeant les gens à effectuer de longs trajets pour trouver un bureau.
    Aujourd’hui se pose la question de la survie des services publics. A l’heure où les mots « austérité » et « rigueur » sont dans toutes les bouches, le nouveau traité budgétaire européen impose aux Etats de réduire massivement leur dette publique. Les premiers postes impactés seront les services publics qui verront fondre leurs dotations. Les premières populations concernées seront les habitants en milieu rural.
    Les solutions de rechange, tels les RSP (Relais Services Publics), structures d’accueil polyvalentes censées offrir des prestations publiques, ne remplacent en rien la qualité de ces services. L’État propose désormais à ses citoyens un service public au rabais dans des territoires ruraux où son existence est directement menacée.

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  • Une France plus « verte » au sud d'une ligne Grand Ouest – Massif Central – Sud-Est, c'est l'un des enseignements de la sixième édition du palmarès de « La France de la volonté écologique », réalisé par le magazine « La Vie ». Sept critères ont été pris en compte pour départager les départements français métropolitains : agenda 21, agriculture biologique, qualité de l'air, de l'eau, énergies renouvelables et protection de la biodiversité. Pour chacun de ses sept critères, les départements reçoivent tous une note comprise 0 et 20. L'addition de toute les notes, par département, est ensuite divisée par 7 pour obtenir une moyenne. Avec 13,6/20, c'est la Gironde qui sort grand vainqueur. Mais la Loire-Atlanique ne démérite pas, en se classant troisième, juste devant le Morbihan. L'Ille-et-Vilaine et Le Finistère figurent à la huitième place ex-aequo. Alors que les Côtes d'Armor sont quelque peu distancées, occupant la treizième position du classement.

    La Loire-Atlantique, championne de l'agriculture biologique

    Si l'on se penche plus précisément sur les sept critères pris en compte, les départements bretons réservent quelques surprises, bonnes ou moins bonnes. Ainsi, concernant le tri sélectif, les disparités sont grandes. L'Ille-et-Vilaine et les Côtes d'Armor font figure de bons élèves, avec respectivement la deuxième et la quatrième place du classement national. Quant au Finistère et au Morbihan, ils sont distancés, avec seulement la 25ème place. Et que dire alors de la Loire-Atlantique, qui sombre à la 64ème position ? Heureusement, les ligériens se rattrapent grâce à l'agriculture biologique, dont ils sont les champions de France. Et le Finistère occupe une belle troisième place dans le domaine des Agenda 21 !
    Concernant la qualité de l'air, on ne note pas de problème particulier en Bretagne, à part peut-être en Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique, deux département plus urbanisés. Mais, en revanche, la qualité de l'eau reste problématique, surtout dans le Finistère et les Côtes d'Armor, qui sont 81ème et 75ème du classement. Même scénario pour la protection de la biodiversité, où, mis à part en Loire-Atlantique, des efforts sont encore à fournir pour le Finistère, le Morbihan et les Côtes d'Armor (75ème) et l'Ille-et-Vilaine (60ème). Rendez-vous donc l'année prochaine pour la septième édition du classement !


    Voici la carte de France par départements ...

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  • Que deviendrait l'agriculture sans les apports des produits chimiques ? telle est la question que nous devons nous poser maintenant. Mais rappelons nous aussi que cette interrogation ne se posait pas lors de la période des découvertes et de l'émergence de l'écologie ainsi que du développement durable.

    Tous les pays où l'agriculture connaît des difficultés et où les territoires ruraux sont en situation économique délicate, il est bon de croire que les sciences ne sont pas forcément bénéfiques pour l'avenir d'un secteur brigrement important.

    Alors croyos toujours en l'avenir et en notre pouvoir de construire une agriculture saine ...

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    Agroécologie. A mille lieux des canons de l'agro-industrie moderne, le film-enquête de Marie-Monique Robin lève le voile sur des pratiques agricoles rentables, respectueuses de l'environnement et de la santé humaine. Mais cette révolution agricole est loin d'être gagnée…

    L'agriculture du XXIe siècle peut-elle réellement se passer d'engrais et de pesticides ? C'est à cette « simple » question qu'a choisi de s'attaquer Marie-Monique Robin dans « Les Moissons du Futur », sa nouvelle incursion dans le monde de l'agroalimentaire. La journaliste n'en est pas à son coup d'essai. Avec « Le monde selon Monsanto » et « Notre poison quotidien », ses deux précédentes enquêtes, elle avait déjà levé un coin du voile sur les pratiques contestables des géants du monde des semences et des engrais ainsi que sur les risques liés à l'utilisation intensive des produits chimiques dans la production agricole. Sauf que cette fois, il sera inutile de chercher le contrechamp. Et pour cause : il n'y en a pas. « Inutile de chercher des interviews de représentants de l'industrie chimique ou des promoteurs du modèle agro-industriel, prévient d'emblée la journaliste, prix Albert Londres 1995. D'abord, j'ai longuement exposé leurs arguments dans mes films précédents et ensuite je voulais avant tout répondre à la question que l'on me pose régulièrement : peut-on faire autrement ? »
    « Les moissons du futur » est donc une contre-enquête visant à vérifier si la théorie défendue par les lobbies de l'agro-industrie - « il n'y a pas de solution alternative aux engrais et pesticides » - est une réalité ou un leurre. Or, non seulement l'enquête de Marie-Monique Robin démontre qu'une agriculture de qualité peut fonctionner sans produits chimiques, mais elle met également en lumière le fait qu'engrais et pesticides, en favorisant l'érosion, la production de gaz à effet de serre et l'appauvrissement des sols, sont la cause de la crise agricole et de la famine qui secouent la planète…
    Pour étayer son propos, la journaliste a choisi de s'appuyer sur le travail d'Olivier de Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l'alimentation. Ce que dit de Schutter ? Tout simplement que le modèle agro-industriel promu depuis des décennies n'est que l'illustration d'une « crise écologique ». « Ces méthodes de production non durables accélèrent le changement climatique et la dégradation des sols et épuisent les réserves d'eau douce, a ainsi prévenu le Rapporteur spécial de l'Onu en mars 2011, menaçant à terme notre capacité à nourrir la planète. » Pour cet expert indépendant, la solution à ces problèmes porte un nom : l'agroécologie. Pratiquée sur des échelles mesurées (une trentaine d'hectares maximum), l'agroécologie se distingue par son absence de recours aux « intrants » (engrais et / ou pesticides), une productivité supérieure et une émission de gaz à effet de serre quasi nulle. Une technique testée avec succès au Malawi, où nous entraîne le film. Dans ce petit pays d'Afrique, un vaste programme d'agroforesterie a permis à 180.000 paysans de renouer avec une culture rentable. Le principe est simple : une fois coupés et enfouis dans le sol, les arbres plantés en lisière de la parcelle cultivée fournissent un engrais naturel de qualité aux champs, tout en nourrissant les animaux de la ferme. De l'autre côté de l'Atlantique, au Mexique, l'agroécologie est un héritage ancestral. Plusieurs producteurs de maïs ont choisi de pratiquer la milpa, une culture simultanée de maïs, de haricots et de citrouille qui a pour vertu principale d'éloigner tous les nuisibles. En Europe, Friedrich et Manfred Wenz, après avoir pratiqué à outrance la culture du maïs hybride, exploitent désormais leurs champs sans aucun recours à l'industrie chimique ni au traditionnel labour. Et leurs résultats, assurent-ils, sont excellents.
    S'il multiplie les exemples de ce type, Les moissons du futur laisse toutefois après visionnage une étrange impression. D'un côté, on a envie de croire à la réussite de ce modèle alternatif, à la fois respectueux de l'environnement et des hommes. De l'autre, on mesure l'immensité de la tâche face à la puissance des lobbies de l'agro-industrie. Dernière inquiétude, livrée celle-là par la journaliste elle-même : « La mauvaise nouvelle que je ramène de ce long travail, c'est que l'urgence de la situation climatique m'est cette fois apparue de manière criante. Nos enfants vont vivre dans un chaos inouï : des millions de réfugiés, la fin du pétrole et du gaz… On a les moyens de s'en sortir mais, pour la première fois, je me dis qu'il est peut-être trop tard. »
    Samuel Ribot, agence de presse GHM

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  • Récemment, une décision de justice a décidé de donner raison aux communes bretonnes dans le procès du naufrage de l'Ericka. Les municipalités ainsi que les parties civiles ont gagné le droit de bénéficier des réparations financières de Total.

    Un bien pour nos communes du littoral et pour l'image de la Bretagne ...


    Un article à lire .... Un jour historique

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  • La Bretagne connaît chaque année des difficultés dans l'approvisionnement de ressources d'énergie. Les autorités publiques estiment que cette région devrait bénéficier d'un apport énergétique extérieur ou devrait disposer de ressources propres.

    Quelques mois en arrière, la commune de Landivisiau (29) a réçu l"approbation de recevoir une station énergétique sur son sol. Ainsi les territoires locaux des environs pourront se ressourcer avec cette énergie gazeuse ...

    Alors encourageons les initiatives locales ... comme celle-ci ...

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    Les économies d'énergie sont un enjeu majeur pour la Bretagne. Moins ou mieux consommer est devenu nécessaire. Le dispositif Voltalis répond à cette demande et sera proposé aux Guingampais.

     


    Qu'est-ce que le dispositif Voltalis?
     

    Le dispositif, développé par la société Voltalis, est unique en Europe. Nouveau mode de régulation des équilibres électriques, il permet de maîtriser la demande en énergie mais aussi de sécuriser l'approvisionnement électrique. Cela grâce à une idée qui peut paraître simple: l'effacement diffus. Par l'intermédiaire de boîtiers installés sur les tableaux électriques des habitations, ce dispositif régule la consommation des radiateurs, chauffe-eau, plancher chauffant, pompe à chaleur... (très énergivores), en réalisant de microcoupures, à des heures de fortes demandes en électricité. S'il permet de pallier les déséquilibres du réseau national, en période de pointe, cet effacement diffus est également synonyme d'économie pour les adhérents. Le bénéfice sur la facture est de l'ordre de 15%. «Ce système est tout bénéfice pour les adhérents et ne génère aucun inconfort», insiste Marc-Antoine Jacolot, responsable partenariats Bretagne.

    En quoi est-il bénéfique?


    Voltalis est une réponse au défi qui attend la Bretagne sur les questions de l'énergie et entre dans le cadre du Pacte électrique breton, signé en décembre2010. La région ne produit, en effet, que 10% de ce qu'elle consomme. Or, la consommation augmente toujours de plus en plus. À défaut de produire de l'électricité, l'enjeu est donc de pouvoir maîtriser la demande. Actuellement, 24.000 foyers, entreprises ou bâtiments publics (près de 400) sont équipés de ce dispositif en Bretagne. Dinard, Quimper communauté, Pontivy, Plabennec, Rennes... l'ont adopté. À terme, le but est d'équiper 300.000 sites sur toute la région. À Guingamp, ce dispositif répond aux objectifs fixés par l'Agenda 21, qui sont «d'optimiser les consommations de la ville et de ses structures, et d'interpeller les Guingampais sur la maîtrise de leur consommation», précise Yannick Kerlogot, adjoint au maire en charge du développement durable. Le centre socioadministratif du Champ-au-Roy, éligible au dispositif, va être équipé de boîtiers.

    Qui est concerné?


    Sont concernés les logements qui sont au tout électrique. À Guingamp, cela représente 1.848 foyers. «L'objectif est d'en équiper environ 230», note Marc-Antoine Jacolot. Un courrier a déjà été adressé aux habitations concernées et du porte-à-porte sera effectué à partir de la semaine prochaine, afin de rencontrer les personnes intéressées. Une visite de diagnostic est ensuite réalisée à domicile, avant de convenir d'un rendez-vous pour la pose de l'appareil sur le tableau électrique (deux heures de poses). L'installation est entièrement gratuite, de même que l'appareil. Le particulier ne versera en aucun cas de sommes d'argent. Une fois en place, le boîtier permettra également aux adhérents de connaître leur consommation en temps réel, sur internet.

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